Récit de M. François Grandjean, Mars 2003

Après la fête cantonale de Guin où la fanfare avait brillé par son résultat, le moment était venu de changer de directeur : chose pas facile !

Un tout jeune directeur se présente : M. Tornare de Sorens. Très forte personnalité, un caractère bien de Sorens : en un mot, il savait ce qu’il se voulait.

Après plusieurs répétitions pénibles , il fut décidé de former des jeunes pour assurer la survie de la société ; une visite dans les écoles fut organisée et connut un grand succès. La création d’un corps de cadets fut décidée et les répétitions débutent bien sûr après l’école, pour éviter le retour du directeur à Sorens. Louis et Thérèse lui offrait le souper et le soir, répétition avec la fanfare : des après-midi bien remplies !!

Nous avons de bons souvenirs avec René ; parfois, il quittait la répétition quand bien sûr on n’était pas tous présent. Mais la répétition suivante, il était à nouveau présent.

Il n’était pas rare qu’à la suite d’un comité, on montait à Sorens où sa charmante épouse nous offrait la fondue (rentrée pas toujours facile).

Quant à moi, jeune président, j’ai vécu avec toi des moments pénibles, mais aussi de très bon moments, par exemple : la création du corps de cadets, l’enregistrement d’une cassette, la confection d’un gilet pour les cadets, l’organisation de la fête cantonale des cadets, la sortie en France à Monastier au Festival International de Musiques où tu obtenu le premier prix pour la direction, la fête cantonale de Romont et toutes les sorties de la fanfare.

Tu était un directeur vivant, c’est comme si on partait à l’aventure à chaque concert. Je sais que certains musiciens ont eu parfois quelque peine avec toi jeune directeur un peu trop exigeant, mais je sais aussi que ceux qui ont joué le jeu ne l’ont pas regretté non plus.

La société de musique du Crêt gardera toujours un super souvenir de ton passage.

Merci à toi René et à ton épouse.

Mars 2003, François Grandjean, Président d’honneur.